"L'huître a plusieurs vertus et qualités. Tout ce qui est dans l'huitre peut être consommé. Il contribue à l'autosuffisance alimentaire, à la nutrition, grâce au farniente qu'il contient. C'est un produit de la mer qui contient de l'iode. C'est excellent pour la croissance, pour les femmes", explique Babacar Bandel Diop, Directeur des Industries de transformation de la pêche, par ailleurs représentant du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.
Au cours de cette journée, les acteurs de la filière ont partagé leurs connaissances et leurs expériences en vue de construire une vision commune pour le développement durable de l'huitre.
Il s’agit aussi de relancer cette initiative qui revêt un potentiel important pour la structuration et la visibilité de la filière.
Ainsi, la FAO et le ministère de la Pêche ambitionnent de faire évoluer cet événement dans les années à venir, en véritable outil de promotion et de communication des produits ostréicoles du Sénégal.
Monsieur Diop indique que "ce produit a de l'importance et beaucoup de femmes y tirent leurs revenus. Elles l'appellent d'ailleurs leur diamant. Cela représente beaucoup de choses pour elles. Cette activité reste encore mal exploitée, mal connue. Jusqu'à présent, c'est une exploitation artisanale qui n'ouvre que certains marchés. Alors qu'il y a des marchés plus porteurs".